13 avr. 2010 - 15:55
En France l’esprit « éducation nationale » est critiqué pour sa rigidité, son incapacité à s’adapter au monde moderne mais aussi au contraire pour son laxisme.
A l’étranger, de Séoul, à New York en passant par Madrid et Abidjan, c’est le contraire. Les parents coréens apprécient ce système plus attentif à l’enfant que leur école coréenne. A Madrid, on apprécie à l’inverse la rigueur et l’excellence scolaire (100% de réussite au bac avec deux tiers de mentions !). Pas étonnant que les demandes d’inscriptions augmentent presque partout dans le monde.
Les effectifs aussi : +4% cette année.
Une image paillettes.
Bon nombre de « people » ont fréquenté un lycée français à l’étranger. L’actrice Jodie Foster, le diplomate Boutros Boutros Ghali, sans parler des parents d’élèves célèbres : Yanick Noah a ses enfants au lycée français de New York, Salif Keita a sa fille au lycée français de Bamako…sans parler du fils d’un certain président français en exercice.
Ce que l’on sait moins c’est qu’au lycée français de Vientiane, au Laos, 40% des élèves sont boursiers du gouvernement français. Rien n’y fait l’image élitiste demeure.
Anne-Marie Descôtes, la directrice de l’AEFE préfèrerait que l’on parle d’avantage d’excellence.
La concurrence avec les écoles anglo-saxonnes : une vraie réalité.
Le lycée français de Séoul en Corée du Sud est 60% moins cher que les écoles anglo-saxonnes de la ville. Mais ce n’est pas forcément le bon rapport qualité prix qui peut convaincre les parents asiatiques habitués à dépenser beaucoup pour l’éducation de leurs enfants. Ceux qui font le choix du système français(18%) en Corée du Sud , sont d’abord attirés par un enseignement bilingue anglais/français.
Coupe du monde
Au lycée français de Johannesburg, les parents sud africains (15% des effectifs) sont nettement moins obnubilés par la réussite scolaire, que par les capacités sportives de leurs enfants.
Le lycée organise d’ailleurs une mini coupe du monde, avec 24 délégations de lycées français de l’étranger, invités à venir jouer à Johannesburg en juin prochain.
Pour écouter l’émission et ces tranches de vie françaises à l’étranger
Partie 2 Avec les photos du lycée français d'Abidjan rénové
Photo Jean-Marc Munier